Mouvement des Professionnels du Spectacle Vivant
et de l'Audiovisuel de Loire Atlantique en Lutte
Compte-rendu de l'Assemblée générale du 3/11/03
Rendez-vous à venir :
- le 6 à 18h30 réunion Allée Baco pour préparer
l'action du 13/11 avec AC
- le 13 action
- le 13 à 14h réunion de bilan de la semaine morte avec
les directeurs de structures à LU. Venez nombreux !
AG les lundi à 14h
Prochaine AG : lundi 10 novembre à 14h à LU
Attention l'audience du 5 novembre du procès d'Arnaud contre
le Puy du Fou Est renvoyée au lundi 26 janvier à 14h à
la Roche/Yon.
Ordre du jour :
1. Points sur les actions du 30 octobre et l'action du matin au
siège de l'ASSEDIC
2. point sur l'opération du 31 octobre
3. journée du 6 novembre à l'occasion de la décision
du TGI
4. report de la réunion avec les directeurs de structures au
13 novembre
1 - Point sur les actions du 30 octobre et l'action du lundi 3 novembre
2003 au siège de l'ASSEDIC
1ère Action : à l'appel d'AC, nous nous sommes retrouvés
à 11h30 devant la Préfecture pour la journée internationale
pour le revenu. La décision d'AC ayant été tardive,
nous l'avons relayée dans la foulée. Il faudrait qu'on
évite de mettre en place ce genre d'action dans la précipitation,
nous y serions sûrement plus nombreux. Ce jour était aussi
celui d'un mot d'ordre national d'action de la CGT spectacle accompagnant
le passage du protocole devant le TGI, ce qui a naturellement conduit
à une convergence.
L'après-midi, nous étions environ 80 des différents
groupements au siège de régional de l'ASSEDIC, place du
Sanitat. Nous avons interpellé le directeur, Mr Chapron, qui
a été obligé de nous recevoir nombreux dans son
bureau où nous avons séjourné pendant deux heures
pour l'interroger sur l'avenir des divers statuts, sur les chiffres
réels des futurs exclus des divers régimes et sur la requête
contre le protocole qui passait le même jour au TGI de Paris.
Il nous a démontré, à l'évidence, qu'il
n'était pas très au courant, n'avait pas de réponse
et que nous étions légitimes dans le rapport de force
que nous avons établit alors. Il était moins conscient
que nous des réalités actuelles et futures du chômage.
Son travail cautionne les décisions du MEDEF et des autres partenaires
sociaux. La surprise a été de taille pour Mr Chapron !
Pour finir, il a envoyé un fax, dont nous lui avons dicté
le texte, à son siège. (envoyé au réseau
le jour même )
Des militants d'AC remarquent que jeudi, les interventions au niveau
des media ont été faites par les intermittents CGT qui
ont omis de citer AC. Attention, pour que nous puissions continuer à
bien lutter ensemble, il faut veiller à citer tout le monde,
rester dans la convergence des luttes !! Certains pensent que les uns
ne peuvent pas parler au nom des autres. A moins de se mettre d'accord
avant pour définir une prise de parole commune. De plus, on ne
maîtrise pas ce que gardent les journalistes du contenu des interview.
Seuls les communiqués garantissent le contenu de ce que nous
voulons faire passer. A chaque prise de parole dans les médias,
il faut recadrer et situer l'action et l'ensemble des parties engagées.
L'équipe de " Riposte " est de plus en plus en prise
avec nous et souhaite aller plus loin en faisant ultérieurement
un travail sur la convergence des luttes. Le prochain montage, qui paraît
toujours le 1er dimanche du mois, devrait reprendre cette action et
en donner une image unitaire.
Ce lundi matin, nous étions beaucoup moins nombreux pour quérir
la réponse de l'ASSEDIC. Dommage, mais il parait moins mobilisateur
de venir chercher une réponse. Déception tout de même
de la petite vingtaine de militants qui y était et attendaient
plus de monde. La réponse de Mr Chapron n'était pas à
la hauteur de nos attentes. Il nous a communiqué un document
déjà connu et qui n'a pas été actualisé
depuis la fin juin et il a souhaité que nous allions nous adresser
à sa direction parisienne. Il est pourtant important de rester
mobilisés pour aller chercher les réponses car c'est ainsi
que nous sommes légitimes pour poser d'autre questions. Lors
d'une prochaine action, nous devrions être plus nombreux. Une
prochaine fois, il faut mieux communiquer sur l'enjeu que tous n'évaluent
pas de la même manière.
Pourquoi ne pas relayer ces annonces d'actions en direction des publics
des Plateaux en lutte ?
Certains pensent qu'il faut faire attention à ne pas confondre
actions et manifestations.
La suite de l'action a consistée à aller dans les antennes
ASSEDIC de Chantenay et de la Janvraie où nous avons mené
de bonnes actions de sensibilisation en fin de matinée.
Il faut finaliser cette action en communicant sur le fait que ce directeur
d'avait rien à nous dire et qu'il continuera à appliquer
des consignes. Un communiqué de presse commun avec AC a été
envoyé.
2 - point sur l'opération du 31 octobre
Une action " free way " s'est mise en place par bouche à
oreille pour relayer ce qui était une proposition de la coordination
nationale et qui n'a pas été accréditée
par l'AG de Nantes. Neuf intermittents et d'autres individuels se sont
retrouvés au péage du Bignon et ont levé toutes
les barrières de péage durant trois quart d'heure avant
la venue d'un responsable de la sécurité véhément.
Ils ont accompagnés cette action de la diffusion d'un tract non-signé
et de la mise en place de banderoles remettant en cause la politique
sociale du gouvernement. Une quête a été organisée
qui a permis de faire une collecte dont le fruit est allé aux
diverses parties engagées.
Le fait de n'avoir pas signé le tract qui a été
utilisé pose problème à certains. Les gens d'AC
n'ont pas été contactés semble-t-il et cette action
multipliait les actions dans les deux jours (30 et 31). L'argument de
dire qu'on est en résistance ne semble pas justifier le tract
anonyme.
La proposition de signer les tracts avait été faite aux
diverses organisations qui l'ont refusée et ceci explique l'absence
de signature.
Cette opération reste d'un genre risqué et il faut se
méfier de l'improvisation dans ce cas. Le climat général
de dislocation des pouvoirs traditionnels (syndicats, collectifs
)
mène à la guérilla, aux masques et à un
danger pour l'identification des gens en lutte. Oui à la radicalisation
mais en la revendiquant. Attention aux modalités de mise en uvre
de ce genre d'action. Il faut faire un courrier à quelques organisations
et ne pas improviser avec des coups de téléphone.
3 - journée du 6 novembre à l'occasion de la décision
du TGI
Ce jour là, le tribunal de grande instance se prononce sur sa
compétence dans la requête du CIP IDF à propos du
protocole. Si il se déclare compétent le 6/11 il faudra
être là aussi le 12/11 pour la décision sur le fond.
Dans le cas contraire, il faudrait être prêts à faire
quelques chose le 7/11 car on pourrait penser que c'est une manuvre
politique. L'incompétence est le seul argument du MEDEF
Le 13 novembre : conseil d'administration de l'UNEDIC qui pourrait être
l'occasion d'une action.